Remontons dans le temps où tout autour de vous n’était que landes et forêts, la situation géographique de la commune était propice aux nombreuses batailles et à une insécurité permanente entre l’Anjou Franque et la Bretagne Celte Breton, les gens se regroupaient auprès d’un Seigneurs pour obtenir protection face aux invasions,
Grace à la Charte de Carbay en 1050 nous découvrons un Hilduinus et Engelbert de Calen, deux frères qui descendent de la première famille qui possédaient primitivement la commune.
Étant donné que des seigneurs de Challain (Calen) sont mentionnés en 1050, il est vraisemblable qu’un château ou motte féodale existait déjà à cette époque.
Écoutez le souffle du vent, ce bruissement dans les arbres, c’est Ida...
Elle vous raconte ses souvenirs passés ici chez les" siens" ... "Ah les gens d'ici la connaissait bien ; en parlant de la comtesse, ils disaient "elle est d'chez nous», bravant avec son père les tourments de l'histoire qui venaient de passer dans la région...Elle réconfortait les femmes des métayers, rendait visite aux malades.
Dès l’origine, l’église paraît consacrée à la sainte Vierge, dont elle célébrait la fête au jour de l’Assomption.
Différentes églises se sont succédé à Challain au même emplacement,« Jean Hiret, curé de Challain, dit dans ses Antiquitez d’Anjou que Robert de Dinan, baron de Chasteaubriand, en l’an 1428, donna l’église et « presbytère de Nostre-Dame de Challain à l’abbesse et religieuses de Nioiseau. »
Commençons cette histoire par la légende qui a fait naître ce Lavoir…
Il a très longtemps alors qu’une terrible sécheresse sévissait dans la région, une femme vint à cet endroit pour puiser de l’eau à la fontaine mais ne trouva qu’une mare asséchée.
A cet instant, apparut un homme à cheval qui lui demanda ce qu’elle cherchait, « de l’eau, répondit-elle, il y en a nulle part et les sources sont taries »…
Et alors qu’elle repartait, il fit gratter le sol son cheval de son sabot et fit jaillir une source qui depuis ne s’est jamais tarie…
La femme regarda le cavalier et lui demanda qui il était, l’homme lui répondit, je suis St Hélier et il disparut…
Il y avait à cet endroit, un autre lavoir qui se trouvait en limite du bourg de la commune, datant de très longtemps, en 1865 sur les plans de Pierre Louis Perron, on décida la construction de ce lavoir.
Lavoir à impluvium, les pluies tombent sur le dessus du lavoir et glissent le long des ardoises qui forment une sorte d’entonnoir, pour tomber dans le bassin central.
Il fait 15 m de long, 10 m de large et 5 m de haut.
Dans un premier temps, il était pour l’usage du Château mais trente ans plutard en 1895, le nouveau maire du Village le Marquis Courtès donna l’autorisation aux villageois d’y laver leurs linges.
Il est dit qu’au lendemain de la guerre 14-18, l’activité du lavoir était intense, on décida d’y apporter quelques améliorations, des plots en ciment permettant de laver debout et des traverses de bois furent posées.
Au fond deux cheminées ont conservé leurs chaudières pour y faire bouillir une « chapée correspondant à 91 litres et une rosière, 86 litres.
Après la guerre dans les années 50 (1950) le lavoir perdit de son activité, l’apparition de la machine à laver y mit fin.
Construit entre 1796 et 1827 et rehaussé peu après 1859, il est l'emblème des constructions en schiste du pays segréen.
Il fut construit pour Pierre Brillet, meunier, entre 1796, date d'achat du terrain où est construit l'édifice, et 1827, date de la première mention explicite de celui-ci. Il appartient à la même famille jusqu'en 1855, date à laquelle Jean Brillet le vend à François Hoinard, meunier au Moulin Dauphin à Challain la Potherie. S'y succèdent, François Hoinard, fils du précédent, Paul-René-Étienne Hoinard, »dans les années 80, il écrasait des céréales secondaires pour les éleveurs de la commune puis du blé pour la fabrication d’un pain de meule » le pain du Père Paul « son fils Bermard Hoinard 1999 prendra la relève .
La tour du moulin mesure 9 mètres de hauteur pour un diamètre de 5, 50 mètres.
Sa tour cylindrique de trois étages est constituée d'une maçonnerie de moellon de schiste, coiffée d'une couverture en bardeaux. Le moulin à vent du Rat fait initialement fonctionner une paire de meules et est ensuite équipé d'ailes Berton et de trois paires de meules qui lui ont permis de tourner jusque vers 1930.
Un moteur diesel fut ensuite adapté au moulin, remplacé vers 1950 par un moteur électrique. Dès 1936, le moulin n'écrasait plus que des grains pour l'alimentation du bétail car il n'était plus contingenté.Depuis 1978, la restauration des ailes et la relance des éléments conservés par un descendant des meuniers Hoinard, est entreprise. La toit tournant est actionné par un treuil disposé au troisième étage ; au deuxième étage tournent les trois paires de meules mues par le hérisson et trois couronnes ; et au rez-de-chaussée se trouvent la bluterie et l'ensachage. Le moulin tourne depuis 1992 uniquement entraîné par l'énergie éolienne grâce au travail du charpentier amoulangeur André Croix. Le moulin est inscrit à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 21 novembre 1975.
La Cour des Aulnays nous fait remonter au Moyen âge et à sa légende ou peut être une réalité…
Il y avait en ces lieux un Seigneur, le Seigneur des Aulnays, qui , appelé pour la première croisade, s’en alla avec les Seigneurs des alentours en terre Sainte pour délivrer le tombeau du Christ , laissant la garde et la protection de ces lieux à son Régisseur en qui il avait la confiance…
Sa gente Dame Jolaine resta se languir de son absence pendant de longs mois, son chevalier était parti là-bas et qui sait s’il reviendra…
La Châtelaine était brune , était belle et le régisseur ne voyant pas son Seigneur revenir, voulu prendre sa place et sa belle Jolaine, mais celle-ci le repoussa et refusa .
Il l’enferma donc dans une haute tour, à l’humidité et sans possibilité d’en ressortir...
Seule et peut être blessée y elle y décéda...
A son retour des croisades, le chevalier ne voyant pas sa dame questionna ses gens qui lui expliquèrent ce qui s’était passé,
et après avoir retrouvé son régisseur, le tua mais cela ne calma sa douleur d’avoir perdu sa belle...
On raconte que le jour de la Saint-Jean, au lever du soleil, un lys d'or émerge du milieu de la nappe d'eau et replonge à l'instant où le disque apparaît tout entier au-dessus de l'horizon.
C’est l’âme de la Dame des Aulnays qui demeure dans ces lieux en attendant le retour de son chevalier...